Les débuts
Après l’obtention de mon diplôme (et même avant d’ailleurs), je ne me voyais pas du tout exercer en tant qu’ingénieur. On me demandait trop d’heures de présence, je n’aimais pas travailler dans un bureau et les sorties sur le terrain étaient trop rares, j’avais trop envie de bouger, de changer le monde entier et moi même et… j’attendais une petite loutre avec impatience. C’est ainsi qu’avant même d’entrer dans le bureau du DRH, je quittais la profession en ayant l’idée de devenir prof particulier.
J’ai toujours aimé expliquer, raconter, transmettre mes connaissances et apprendre d’autres choses chez les autres. Je pensais devenir prof de mathématiques alors commencer avec des petits cours particuliers me paraissait être une excellente idée. J’ai parlé de mon projet à un ingénieur qui travaillait avec moi avec lequel j’avais confiance et il m’a dit que l’une de ses amies avait choisi cette voie. « Elle n’a jamais exercé, m’a-t-il dit, elle donne des petits cours à Nantes, ça lui plait beaucoup. Et elle fait ça depuis 30 ans. » J’ai alors su que l’idée que je me faisais n’était pas complètement saugrenue et que c’était faisable. Et je n’ai pas eu peur.
J’ai commencé à être prof particulier à Grenoble. J’allais chez les familles à vélo, je donnais mon petit cours à des collégiens ou à des lycéens. J’étais payée en CESU 1h30 alors que je restais en moyenne deux heures avec les jeunes. Mais il faut dire que l’heure de cours était déjà tellement chère, et les cotisations doublaient tant la mise, que je n’osais pas demander les minutes supplémentaires aux parents. J’avais en retour quelques compensations. Un sirop offert lorsqu’il faisait chaud. Un bon chocolat au lait lorsque j’arrivais sous la pluie. Et puis, à la fin du mois je courrais après mon chèque et mes feuilles de paie. Je gagnais entre 300 et 500 euros par mois. Nous touchions le RSA activité pour compléter le loyer. Et nous mangions avec les sous de nos économies des années précédentes. J’étais assez contente de mon choix mais je sentais bien qu’il y avait quelques ajustements à apporter pour que ma situation professionnelle devienne viable.
Le vélo à Grenoble… Ah, c’était la belle époque… ! |
Et puis j’ai été arrêtée subitement à mon huitième mois de grossesse. La sage-femme m’a donné une fiche d’arrêt de travail (à quel employeur allais-je l’envoyer ? la fiche a disparu dans un dossier…) en me conseillant fortement d’arrêter le vélo. J’ai suivi son conseil et d’un coup mon petit ventre m’a paru bien louuuurd. Je ne sais pas si j’étais fatiguée sans le savoir ou si l’arrêt soudain d’activité m’a démotivée mais ce n’était qu’à partir de cet arrêt que j’ai senti le poids ma grossesse.
Et puis l’Explorateur a trouvé du travail. Nous avons déménagé en pleine cambrousse. Et il fallait bien que je recommence à travailler à ma façon parce que je déprimais à ne rien faire.
La reprise en auto-entrepreneur
J’ai décidé de continuer à donner des cours, en mettant en place quelques ajustements.
Je ne voulais plus courir après chaque parents pour qu’il daigne me payer ou déclarer mes heures de travail. Je ne voulais plus expliquer maintes et maintes fois que oui c’était normal de payer des cotisations, la différence entre salaire net et salaire brut, que si je travaillais plus d’un mois pour eux je voulais signer un contrat. Etre employée par les particuliers, sans convention collective, sans aide de l’URSSAF, c’était vraiment trop précaire pour moi. Dans l’esprit des gens, je n’étais pas une vraie professionnelle, et ça ne me convenait pas.
J’ai alors créé mon entreprise, je me suis inscrite en tant qu’auto-entrepreneuse. J’ai fixé un tarif fixe (que le cours dure 1h ou 2h, le prix ne changeait pas… Je pouvais dépasser sans me sentir arnaquée), et je déclarais moi-même mon chiffre d’affaire, je payais moi-même mes cotisations. Lorsque j’étais employée par des particuliers, je n’ai réussi à ne débloquer aucun droit, ni sécu, ni droits à la formation, ni congés payés, … RIEN ! Non, je n’avais jamais assez d’heures effectives. En auto-entrepreuse, tout a changé. Formations : OK. Sécu : OK. Congés : quand je voulais. Et puis cela m’a permis de rendre mon activité encore plus professionnelle en proposant les cours dans une salle particulière, chez moi —ce qui n’était pas possible en service à la personne, équipée d’une belle table, d’un tableau et de mon ordinateur. C’était effectivement le bon plan.
Voici la salle d’étude. |
Pour trouver mes clients, suivant mon expérience de la ville, je me suis inscrite sur des sites d’annuaire pour cours particuliers pensant toucher les parents intéressés de cette façon. J’ai fait un petit blog pour expliquer mon activité aux parents qui me chercheraient sur internet. J’ai fait des cartes de visite. Et j’ai fait une pancarte que j’ai plantée devant ma maison. 80 % de ma clientèle m’a connue grâce à cette dernière ! Avez-vous retenu ce détail en lisant mon article ? J’avais déménagé en pleine campagne. Ici, c’est le bouche à oreille qui compte le plus, puis les pancartes que les gens voient sur leur chemin. Les jeunes passaient avec le bus scolaire juste devant chez moi, ils voyaient tous ma belle pancarte. Je créais, non pas le besoin, mais la solution à leur problème. Parents et jeunes attrapaient mon numéro de téléphone en passant, ou le récupéraient d’un ami qui leur disait : « Tiens, j’ai vu cette affiche en faisant du vélo là-bas, c’est pas loin. »
Je ne sais pas si c’est universel, mais c’est un conseil que je vous donne : si vous comptez créer une activité en zone rurale, n’hésitez pas à investir dans une belle pancarte.
La première année, mon activité a eu un peu de mal à se lancer. Je ne connaissais personne, personne ne me connaissait, et ma pancarte n’avait pas encore bien étendue ses bras influents. Avec le travail de l’Explorateur, nous n’avions pas de souci matériel et j’en ai profité pour écrire mon premier roman. (L’avez-vous déjà lu d’ailleurs ? Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas surtout pas, il est super ^^) Pour la rentrée de l’année suivante, j’avais déjà 5 réservations ! Le temps avait fait son oeuvre, et les quelques élèves satisfaits de l’année passée m’ont bien aidée.
En retirant mes cotisations, je gagnais cette année scolaire entre 500 et 600 euros par mois. Ce n’est certes pas beaucoup mais pour un travail effectif de 10h par semaine environ, des tarifs très raisonnables pour les parents, je pense que ce n’est pas mal. J’ai refusé quelques élèves pour me garder du temps libre pour m’occuper de ma fille et rêvasser. Oui, je ne le cache pas, je rêvasse toujours beaucoup…
Mon travail avec les apprenants
Pour me former à la pédagogie et pour ne pas être en décalage avec ce que vivent les collégiens et les lycéens, je lisais beaucoup, j’ai commandé plusieurs numéros des Cahiers Pédagogiques, j’inventais des exercices originaux que je testais sur les élèves volontaires. Mes relations avec les jeunes qui venaient travailler avec moi étaient en général très bonnes. Il n’y a qu’avec trois d’entre eux que je n’ai pas bien réussi à travailler et je le mets sur le compte de mon inexpérience. Et puis j’ai eu d’excellente surprise. Des parents qui me disent que j’ai été d’un soutien formidable. Un petit mot de la part d’un jeune qui dit : « Vous êtes la meilleurs prof de français que je n’ai jamais eu. » De belles surprises qui donnent l’envie de continuer sur cette voie.
Lors de mes cours, je faisais autant de psychologie et de philosophie que de maths ou de français. J’ai rapidement remarqué que les difficultés des élèves déjà grands (collège ou lycée) ne sont pas seulement au niveau de la compréhension ou dues à une lacune, il leur manque souvent une attitude ou une liberté qu’ils ont oublié de prendre ou d’apprendre. Alors je verbalisais. Oui, je verbalisais énormément. Et d’entendre parler d’eux avec tant de sincérité et avec si peu de jugement les aidait énormément. C’est pour cela que m’est venu cette idée : si à l’avenir je reprends cette activité, je me formerais à l’hypnose auparavant. Il me manquait souvent beaucoup de compétences dans ce domaine pour aller jusqu’au bout des problèmes.
Faire de l’hypnose en cours ? Oui-oui, c’est une idée très sérieuse :-) |
En prenant conscience de ce fait, j’ai peu à peu laisser tomber les programmes de connaissance que je pensais travailler avec les élèves (de toutes façons, je n’avais pas pour vocation de remplacer l’école) et j’ai beaucoup travaillé sur les états d’esprit que les élèves adoptent en travaillant, sur la notion de vitesse et de rythme, sur la façon de retenir et de faire travailler son corps pour apprendre… En tant que prof particulier, je ne travaillais pas sur la connaissance ou la compétence en elle-même, mais sur l’environnement de l’apprentissage que les élèves en difficulté n’arrivent pas à s’approprier. Et une fois que j’avais compris cela, j’ai trouvé une place légitime dans le triangle professeur - élève - parent. Je ne prenais la place de personne et j’étais utile.
Etre prof particulier a été pour moi une belle expérience. Un beau début dans la pédagogie, dans la relation avec les jeunes apprenants, qui mériterait d’être approfondie. Pour la suite de mon avenir professionnel, je ne sais pas encore si je compte devenir enseignante dans une école indépendante ou si je continue sur cette voie pour soutenir les élèves qui rencontrent des difficultés. Je compte profiter de l’année qui vient pour murir mes idées.
Ca donne envie d'être ton élève!
RépondreSupprimerQuelle expérience qui m'apparaît ultra enrichissante!
J'ai une question sur un détail: durant les heures où tu donnais des cours, comment faisais tu pour ta fille, était elle gardée?
C’est une bonne question. Ma fille est gardée trois heures par jour l’après-midi par une assistante maternelle, donc lorsque les cours étaient l’après-midi elle était gardée — ce qui arrivait généralement — sinon elle était à la maison. Le samedi par exemple, François ne travaille pas, donc c’est lui qui s’occupait de la louloute.
SupprimerJe pense que tous mes élèves ont au moins une fois fait un cours avec la petite loutre. En général tout allait bien. Elle s’occupait dans la maison ou restait à dessiner dans la salle de travail. Je crois qu’il n’y a qu’une fois où les choses ont été difficiles à gérer pour moi. Elle pleurait sans que je n’arrive à la consoler.
Mis à part cette séance difficile, sa présence était bénéfique à l’ambiance du cours. La séance devenait moins formelle, les élèves me connaissaient plus intimement en me voyant mère et avaient plus facilement confiance en moi. Je n’étais plus « une prof » mais je devenais quelqu’un qualifié pour les aider.
Bonjour Céline !
RépondreSupprimerTon expérience donne plaisir à lire. On ressent ton attachement à cette activité.
Je suis moi aussi dans cette optique de donner des cours de français (langue étrangère) dans ma petite ville colombienne. Ce n'est encore qu'un projet qui flotte dans ma tête et que je répands un peu autour de moi afin qu'il se réalise. En tout cas, merci pour ton partage.
Charlène
Bonjour Charlène !
SupprimerJ’ai vu sur ton blog que ton voyage en Colombie est riche en expériences ! Tu as l’intention de vivre longtemps en Colombie ? Je pense que dans ton cas ton métier sera très différent du mien, même s’il porte le même nom :-) Tu as raison, en parler autour de toi est le meilleur moyen de réaliser ton projet.
Je suis contente si mon article t’a un peu inspirée. Merci en tout cas pour ton petit mot !
Bon voyage en Colombie !
Je n'ai pas encore de date de retour en France de prévue, seulement l'optique de revenir avant septembre 2017.
SupprimerMerci de ta réponse ! :)
Je me sens obligée d’avoir toujours le dernier mot dans les commentaires sur ce blog, quitte à ne publier qu’un smiley, alors oui : je réponds toujours !!!
SupprimerBonne continuation dans ton voyage et j’espère que tu pourras travailler comme tu le souhaites. Le travail, ou du moins s’investir socialement dans le pays que l’on visite, je pense que c’est indispensable à une bonne expatriation. Qu’en penses-tu ?
C'est un parcours très intéressant, tu as une vision particulière de la vie (le voyage, les cours particuliers à l'écoute des élèves) que j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerBonjour Cleo’, merci pour ton commentaire :-)
SupprimerJe ne sais pas exactement ce qui te plait dans la façon avec laquelle j’aborde les choses mais enfin, cela me fait plaisir que tu aimes.
A bientôt !
Cet article m'a semblé trés étrange. J'ai l'impression de lire mon futur (alors que je certainement plus agée que vous). Je suis également ingénieure. J'ai travaillé dans la recherche et en suis sortie aprés une expérience trés difficile (humainement). J'ai mis 1 an 1/2 à revenir au travail (et j'ai fait un enfant, qui dormait trés mal...), mais en télétravail! Et maintenant que je me sens mieux, je suis enseignante, en maths. Mais je sens aussi que ce n'est pas ma place. J'ai tellement lu et appris sur l'éducation, les apprentissages et les émotions que l'enseignement tel qu'il existe aujourd'hui en classe ne me correspond pas. Hypersensible il parait. Alors c'est vers la outils de gestion des émotions que je me tourne.
RépondreSupprimerPS: j'ai fait du vélo jusqu'à 8 mois 1/2 pour ma 2ième grossesse. Sans excés, parce que cela me rendait heureuse et que j'avais besoin de ma liberté.
Ton futur ? Je ne suis pas certaine car les mots que tu emploies me font sentir que tu as déjà parcouru bien du chemin dans ta question de l'enseignement. Trouver sa place est vraiment important dans ce métier écartelé. On pourrait dire : "j'ai tellement lu que je ne comprends plus ce que je fais là." moi je vois davantage l'idée suivante : "j'ai tellement lu que j'en arrive à m'interroger sur le sens".
SupprimerSe questionner sur le sens de l'éducation est primordial lorsqu'on est professeur il me semble. Sinon, comment enseigner quoique ce soit aux élèves lorsqu'on ne sait même pas ce qu'ils sont sensés faire là ? En mathématiques, combien d'élèves t'ont déjà demandé : "A quoi ça sert ?"… moi, je ne les compte plus. Et petit à petit, j'ai trouvé ma réponse. Et ils sont satisfaits. Et ils apprennent. Le sens, c'est magique.
Oh pour le vélo, je partage le besoin de liberté ! Lorsque je me suis arrêtée, j'avais l'impression d'être infirme et d'avoir perdue mon autonomie…
La question du sens, je ne l'ai pas souvent rencontré, parce que je commence chaque chapitre par: "à quoi ca sert?". Ca a été facile quand j'ai abordé les probabilités et l'échantillonnage, un peu moins quand on a parlé fonction affine par exemple. Mais je puise mes exemples dans mes précédentes expériences, la modélisation en particulier. Donner un sens à ce que l'on fait lui donne une nouvelle dimension et permet de dépasser ses à priori. Je relativise aussi, assurant que les maths ou la physique chimie ne soient pas révélateur des qualités d'une personne. Rassurer et encourager. C'est néanmoins trés complexe à réaliser dans une classe de plus de 30. Dans mes classes, j'ai utilisé des pédagogies récentes (ilôts bonifiés notamment et CNV). Mais cela reste délicat pour moi, qui souffre autant du bruit.
RépondreSupprimerLe sens du métier, il me parait évident. Néanmoins, il y a ma réalité, ce que je peux supporter et ce précieux temps que je veux accorder à mes enfants (et à lire et à réver aussi, je l'avoue), d'autant que l'ainé supporte difficilement la collectivité.
Merci pour votre réponse. Vos réflexions sont toujours trés inspirantes.
Merci à vous d'avoir continué la discussion ! C'est avec grand plaisir que j'y réponds :-)
SupprimerJe différencie de mon côté le sens de l'utilité. Parce que l'utilité n'est pas universelle (tous les élèves ne feront pas plus tard ni de la modélisation, ni des statistiques — même si voir des applications est très intéressant ! mes élèves en étaient friands) tandis que chacun peut chercher un sens à ce qu'il fait, ou ne fait pas.
Les classes de trente… Je n'ai jamais osé m'y confronter et je sais que je ne suis pas faite pour cela. Ce n'est pas tant le chiffre qui m'effraie mais l'ambiance.
Pensez-vous que votre enfant qui a du mal avec l'école a besoin de votre aide ? Et si oui, savez-vous ce que vous allez faire pour lui ?
L'utilité apporte du concret. Bien sur, ils n'auront pas tous envie de faire des probas. Par contre, ils auront (j'espère) compris l'impact de la taille de l'échantillon et pourquoi un pourcentage dans un sondage sera à considérer selon l'échantillon interrogé. Si je compare à l'histoire, les cours n'ont pas pour objectif d'en faire des historiens. Mais comment comprendre le Djihad et les drames actuels perpetués par Daech en son nom si une reflexion sur le coran et son histoire n'est pas amorcé? J'ai néanmoins conscience que l'école ne favorise pas la pensée. Il me suffit de voir les élèves me demander où ils doivent coller leur feuille...........
RépondreSupprimerQuant au sens, il est intimement lié pour moi à l'utilité. Si je n'ai pas d'utilité, je n'ai pas de sens. Et dans utilité, j'inclue la notion de plaisir ou de réflexion.
Mon conjoint, pour l'instant, ne veut pas entendre parler de IEF. Avant qu'elle ne verouille ses articles sur ses enfants (ce que je comprends et j'y adhère completement), j'ai retrouvé dans les articles de Dame Ambre les problématiques autour de mon fils, le coté hyperactif en plus. Ses crises de nerf sont impressionnantes, il est comme une antenne à émotion qu'il n'arrive pas à gérer. Ses réactions sont souvent trop: trop fort, trop vite.... J'espère seulement qu'il vivra mieux sa scolarité que moi, qu'il ne sera pas considéré comme "anormal".
Je ne savais pas que Ambre avait verrouillé ses articles sur le sujet. Peut-être pourriez-vous la contacter pour lui demander si elle a envie d’échanger avec vous à ce propos ?
SupprimerJe vois que la question de la normalité est primordiale ici ! Je crois qu’il existe une différence majeure entre ce que l’on considère et ce que l’on ressent. Avant de rechercher la normalité, il faut s’intéresser à la confiance. En soi. En l’extérieur. Sans confiance, il ne peut probablement pas y avoir de normalité ni pour soi ni pour les autres.
Merci pour votre retour Céline, c'est toujours trés riche. Il me faudra un peu de temps pour méditer vos propos, mais c'est un enrichissement certain.
RépondreSupprimerJe n'ai pas vraiment répondu à votre question sur l'aide que je pourrais apporter à mon fils. J'en doute pour être sincère. Il faudrait d'abord que je m'aide moi-même. On essaye de lui apporter calme et stabilité (il ne va à l'école que le matin) et de le laisser libre dasn ses apprentissages sans exploser (en ce moment, il est paléontologue et me fait des trous dans tout le jardin pour trouver des fossiles. Il y a 2 mois, il était chimiste et m'a mélangé tous les produits de la salle de bain.....).
Ravie de vous donner un peu d’inspiration dans vos réflexions Laetitia :-)
SupprimerD’une manière ou d’une autre, élever des enfants est un enrichissement personnel certain.