Chère lectrice, cher lecteur,
D'ici 7 jours, le blog Hors du Temps fermera ses portes.
J'ai adoré vous décrire ici mes aventures intérieures et extérieures, j'ai adoré recevoir de vos nouvelles à travers les commentaires que vous laissiez parfois.
Seulement, actuellement je change encore de vie et je voudrais aussi changer de voix.
J'écris pour partager ce que je ne peux pas dire. Parce que je n'ai pas autour de moi l'oreille adéquate qui saurait m'écouter : j'écris et je partage. En écrivant, j'éclaircie et je fais exister ce qui ne sait sortir autrement de moi.
Aujourd'hui, la forme que ce blog a prise est telle que je ne sais plus écrire ce que j'aurais à dire. Ma voix, celle de Hors du Temps, ne correspond plus à ce que je traverse. Je suis tenue par ma fille qui ne m'a jamais autorisée à vous dévoiler sa personne (maîtriser son image n'est pas une chose facile, alors celle de son enfant ne m'en parlez même pas !), je suis aussi tenue (ne m'en voulez pas) par mes lecteurs que je ne veux pas décevoir ni choquer.
Je vais donc déménager. Un autre domaine, une autre voix, une autre personne peut-être ?
Je vous souhaite à tous une belle continuation.
Céline Dehors.
Pourrons nous te suivre vers cet autre endroit où tu vas?
RépondreSupprimerJ'ai adoré te lire ici, j'espère pouvoir le faire ailleurs.
Bonne continuation! et peut-être qu'on vous retrouvera ailleurs...avec plaisir! plein de bonnes choses à vous et votre famille!
RépondreSupprimerBon changement de vie ! J'espère un jour te lire ailleurs...
RépondreSupprimerNous évoluons, nous changeons...
RépondreSupprimerCe fut un plaisir de te lire ici. J'espère continuer à le faire ailleurs Céline.
Bonne route!
Ayant (plus ou moins) récemment migré vers un autre format de blog je ne peux comprendre que cette démarche, cette "voix" qui ne correspond plus... Comme Marie, j'espère pouvoir continuer à te suivre sur un autre support, mais dans tous les cas je te souhaite de t'épanouir dans cette nouvelle vie qui commence.
RépondreSupprimerAmitiés
Cléa
J'ai quitté (et perdu par la même nombre de lecteurs) tellement de fois pour cette même raison, je ne peux que comprendre.. Bonne continuation, si tu ne me donnes pas l'accès au suivant :) (c'est malheureusement le principe ^^')
RépondreSupprimerDes bises, Dame
J'espère te lire ailleurs aussi, Céline !
RépondreSupprimerMerci à vous pour vos petits mots !
RépondreSupprimerEvidemment, j'aimerais beaucoup que vous continuiez à me lire sur mon nouveau blog… je suis bien tentée de vous en fournir l'adresse ! Seulement, ceci fait "partie" du jeu, n'est-ce pas ? Et je suis certaine que vous me reconnaitrez sans mal le jour où je m'abonnerai de nouveau à vos sites avec ma nouvelle identité :-) Ca va nous faire bizarre. Si c'est le cas, promis, je vous ferai signe pour qu'il n'y ait aucune entourloupe.
Au début de votre voyage je vous avais laissé un petit mot extrait de l'Usage du Monde de Nicolas Bouvier, vous vous souvenez " Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui même. On croit qu'on va faire un voyage etc". J'ai suivi vos réflexions, interrogations,problemes mécaniques tout au long de cette année.
RépondreSupprimerMaintenant c'est comme lorsqu'on arrive presqu'à la fin d'un livre que l'on a beaucoup aimé, on s'en doute, on voudrait que ça continue mais on sait que bientôt on va le terminer et on est à la fois heureux et triste.
Alors, ne sachant pas si je retrouverai votre trace je terminerai par une phrase de ce même livre, à la derniere page.
" L’étendue de la montagne, le ciel clair de décembre, la tiédeur de midi, le grésillement du narghilé et jusqu’aux sous qui sonnaient dans ma poche, devenaient les éléments d’une pièce où j’étais venu, à travers bien des obstacles, tenir mon rôle à temps. « Pérennité… transparente évidence du monde…appartenance paisible… » moi non plus, je ne sais comment dire…car, pour parler comme Plotin :
Une tangente est un contact qu’on ne peut ni concevoir ni formuler.